Gestion des émotions : identifier et accepter
Vous êtes stressé.e car vous avez un rapport important à rendre dans la journée? Vous êtes content.e car vous venez d’avoir les félicitations de la direction ? C’est là déjà la première étape primordiale : identifier ses émotions pour savoir les gérer. Pas besoin de les ranger dans une case “positive” ou “négative”, l’important est de savoir reconnaître, accepter, accueillir les émotions.
Maîtriser ses émotions et extérioriser ses sentiments
Une fois identifiée et reconnue, l’émotion donne des indications précieuses. Par exemple, dans une situation de changement en entreprise, les équipes peuvent être réfractaires. Pour accompagner les collaborateurs dans cette étape, le manager va pouvoir se servir des émotions qu’ils expriment afin de trouver la stratégie gagnante. Ainsi, s’ils ressentent de la colère ou de la peur, il va pouvoir les rassurer afin que le changement se passe dans la quiétude. Un autre exemple, cette fois lié à la régulation individuelle des émotions : alors que la réunion hebdomadaire n’a pas encore commencé, vous êtes déjà en colère car une personne monopolise toujours la parole. Dans ce cas, n’hésitez pas à faire un exercice de cohérence cardiaque pour vous calmer en amont. Lors de la réunion, remerciez la personne pour son intervention et exprimez simplement le fait que vous aimeriez entendre les autres. Si contrôler ses émotions paraît simple mais difficile à réaliser, commencez par écrit. Vous pourrez y exprimer l’émotion et la situation qui l’a provoquée. Puis, ajoutez la solution que vous souhaitez adopter ou que vous avez adoptée ainsi que les résultats. Vous verrez, avec le temps, identifier et gérer vos émotions sera devenu un réflexe !
Les masques ont-ils tué l'émotion ?
Depuis plus d’un an, le port du masque fait partie de notre quotidien et a donc investi nos relations sociales au jour le jour. Or, reconnaître l’émotion chez les autres fait partie à part entière de l’interaction sociale. Mais comment reconnaître un sourire lorsque la bouche est masquée ? Quelles sont les conséquences sur nos interactions sociales et notre compréhension des autres ?
Pour certains, la capacité à reconnaître des expressions émotionnelles n’est pas forcément atteint quand la bouche et le nez sont couverts. En effet, un vrai sourire mobilise plusieurs muscles faciaux, comme le grand zygomatique, qui redresse les coins de la bouche, et l’orbiculaire, qui plisse les bords des yeux. Un sourire pourrait donc se voir au niveau du regard!
Pour d’autres encore, le port de masques faciaux pourrait nuire à notre capacité de lire les émotions chez l’autre.
Toutefois, nous pouvons compenser l’incapacité à lire les émotions en utilisant le langage corporel, les gestes et la communication verbale afin de continuer à être en mesure d’interagir socialement efficacement.
Bref, rien ne vaut un beau sourire
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