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Photo du rédacteurNathalie FRACHET

Le sucre, le gras, le chocolat : ça réconforte !





Une consommation constante de barres chocolatées ne satisfait pas uniquement un  besoin physiologique.

Le sucre, le gras, le chocolat : la nourriture répond à des besoins physiques MAIS AUSSI émotionnels.




 

Extrait d’une séance avec Christine (elle se reconnaitra 😉)

« Quand je suis mal dans ma peau, ma formule magique consiste à dévorer des choses comme du chocolat, des Kinder, à me noyer dans un pot de Nutella ou boire du coca et fumer des clopes. Bien-sûr, je sais que ça va aller directement sur mes hanches mais cela améliore mon moral, c’est doux et réconfortant sur l’instant. »

En cas de blues, Christine, âgée de 61 ans, est consciente que le sucre peut apaiser ses souffrances. Elle ajoute :

«Je subis une pression énorme : ne pas manger cela, ne pas boire ceci, ne pas fumer, fais pas ci, fais pas ça... Alors lorsque j'ai besoin de me reconfort, je me vais chercher du doux, du moelleux »

Cette habitude de vider les placards et le réfrigérateur afin de faire face à ses émotions est appelée l'alimentation émotionnelle. 


Contrairement à cela, un événement intense peut également éteindre toute envie de manger. 

C'est ce qui est survenu à Angélique suite à une séparation. Il y a quelque mois, son ami lui annonce par sms qu’il met fin à leur belle histoire d’amour. Lorsqu’elle lit ces quelques mots, elle est célibataire et le nœud qui apparait immédiatement dans son ventre prendra un temps certain à disparaître. 

Elle se rappelle que ses pensées étaient focalisées en permanence sur ce sms, qu'elle ne cessait de revenir sur ce qui s'était passé. Elle en oubliait même de manger.

 «Rien ne passait, tout juste un peu d’eau.» Après quelque jours, son corps ne suit plus le rythme, et elle s’écroule sur son lieu de travail.

À la confluence de divers éléments 

 

Vous pouvez vous précipiter vers le réfrigérateur, déguster des barres chocolatées à tout moment ou arrêter de manger après un événement difficile... 

L'appétit est incontestablement influencé par les émotions. 



Il est évident que l'envie de manger est influencée par le niveau de faim, mais également par d'autres facteurs non physiologiques tels que l'affect, les représentations de santé, l'éducation alimentaire et le rapport à la l’alimentation.

Ainsi, ce que l'on se met sous la dent peut représenter un état d'esprit spécifique et différer en fonction de la nature des émotions et de leur intensité : certaines personnes anxieuses vont consommer des aliments tout au long de la journée, tandis que d'autres vont attendre le soir. Les personnes en colère peuvent ressentir le besoin de mâcher et sélectionner des  aliments assez consistants. 

 

Divers comportements. 



Le domaine de l'alimentation émotionnelle est devenu l'objet d'étudese chercheurs et de chercheuses curieux d'approfondir leur compréhension du lien entre le ventre et les émotions. 

Jordan LeBel, enseignant en marketing à l'Université Concordia à Montréal, a examiné attentivement la notion de nourriture réconfortante et les mécanismes qui l'induisent. D'après son étude  «Affect asymmetry and comfort food consumption»codirigée avec Laurette Dubé, ces disparités comportementales sont liées à trois éléments : le genre, l'âge et l'héritage culturel. Ces variations de comportement sont liées à trois éléments : le sexe, l'âge et l'héritage culturel.

« Les femmes expliquent manger quand elles se sentent tristes, seules ou fâchées. Chez l'homme, on voit que ce sont plutôt des émotions positives qui déclenchent ces prises alimentaires», pose l'enseignant-chercheur. 



L'enseignant-chercheur souligne que chez l'homme, ce sont principalement des émotions positives qui déclenchent ces prises alimentaires. Jordan LeBel a constaté le même constat chez les jeunes et les moins jeunes. Les participant·es les plus âgé·es de l'étude, tout comme les hommes, trouvent dans le « comfort food » de quoi répondre à un sentiment positif.

Les habitudes alimentaires sont influencées par divers éléments comme l’apprentissage, le processus de socialisation, l’exposition aux médias.

 

Alors il est important, dès le plus jeune âge, de ne pas consoler les enfants avec de la nourriture.

 

Autorisation et culpabilité


Le repas ne procure pas toujours le réconfort souhaité. Fréquemment, et surtout chez les femmes, le sentiment de bien-être est accompagné presque de suite par un ressenti de honte ou de culpabilité. 

Ce revers de la médaille se produit principalement lorsque la consommation d'aliments est motivée par des émotions négatives, car dans le cas contraire, la consommation reste modérée/réfléchie.


De nos jours, il y a une telle conflictualité autour de l'alimentation, des représentations de santé ou de silhouette, surtout pour les femmes, qu'il devient compliqué de s'autoriser à se faire du bien par l'alimentation.



Magali, une infirmière aux Urgence du CHU, n'est pas en reste, elle évacue son stress en grignotant dès qu’elle le peut durant la matinée, ou l’am ou bien même la nuit selon comment elle est postée. Et après une journée ou une nuit difficile au travail, quand elle rentre chez elle, elle savoure du saucisson et du chocolat, l’un après l’autre voire en même temps. C'est agréable sur l’instant, mais ensuite, des douleurs abdominales surviennent après s’être remplie et des regrets l’assaillent. 



Jordan LeBel n'est pas étonné : «Quand on demande aux femmes quel est leur aliment réconfortant, elles parlent de choses riches en gras et en sucre alors que les hommes vont penser à une pièce de viande, un plat mijoté...»

 

Action sur le système nerveux



Si nous aimons évacuer notre colère en consommant des biscuits apéritifs ou en plongeant notre main dans un paquet de bonbons, c'est parce que manger nous procure du bien-être.  Manger joue plusieurs rôles : nourrir, procurer un plaisir physique, favoriser la socialisation et satisfaire des besoins émotionnels. 

En plus de cela, Jean-Michel Lecerf, nutritionniste et auteur de Connaître son cerveau pour mieux manger, ne manque pas de souligner la fonction psychotrope. En raison de la consommation d'aliments, notre cerveau va générer plus de neurotransmetteurs tels que la sérotonine ou la dopamine.

Chaque neurotransmetteur ayant une influence spécifique sur le cerveau - plaisir, apaisement, bien-être -, les aliments vont influencer le système nerveux et donner différentes sensations en fonction de leur composition. 



La consommation d'aliments gras et sucrés, par exemple, procurera davantage de plaisir. Selon le nutritionniste, il existe une corrélation entre le bien-être ressenti et l'expérience sensorielle de l'aliment, ce qui permet d'apprendre à utiliser certains aliments en fonction de la situation. C'est ainsi que l'on sait que lorsque l'on est stressé, la salade verte ne sera pas très bénéfique.

 

Manger pour renforcer ses émotions



En Fonction de  l'expérience, de l'enfance, des représentations sociales ou encore du marketing nous lions certains aliments à certaines émotions.

Exemple  de la madeleine : elle  est légère et moelleuse, elle répond à un besoin de sucré, de satiété sans être lourde, et elle évoque des souvenirs de gâteaux faits maison, la fameuse madeleine de Proust. 

On associe un aliment à une personne, ou/et à un endroit, ou/et à une période de notre vie, et cela éveille des souvenirs et engendre une certaine nostalgie. 

De la même manière que Proust lorsqu'il a fondu sa madeleine dans son thé avant de la porter à ses lèvres.



Ensuite, la nourriture peut être une source d'attachement émotionnel et symbolique. Durant la période de confinement, certains, pour se réconforter, ont utilisé la cuisine, ils se sont mis à la confection de gâteaux. Ce sont des comportements régressifs mais qui reflètent une certaine connexion avec la vie. Tandis qu'un virus ébranlait les fondements de la société dans laquelle nous vivons, un grand nombre de personnes confinées se mettait aux fourneaux, allumaient la télé ou les réseaux sociaux pour suivre les recettes de Cyril Lignac  (et autres) et se retrouvait autour d'un délicieux plat. Une manière agréable de faire passer le goût amer d'un quotidien perturbé.


Cesser de manger vos émotions, l'HYPNOSE une clé pour vous en libérer


En séance d'hypnose, nous allons travailler à différents niveaux :

 

  • La relation avec les pensées

La manière dont vous pensze à certaines personnes ou événements à pour conséquence des réactions physiques et émotionnelles. Je travaille alors les changements de perceptions afin d’aller vers un objectif d’apaisement sur le plan physique et émotionnel

 

  • La relation aux émotions

Sous hypnose, lvous allez prendre de la distance avec vos émotions et vous apprenez une autre manière de les vivre pour atteindre un objectif de calme et d’apaisement.

 

  • la relation avec les sensations

 Le comportement alimentaire étant une tentative de solution pour « remplir un vide » ou « contenir une colère » ou « soulager la tristesse », vous ne serez plus connecté à vos sensations. Le travail en hypnose est une opportunité de se reconnecter aux sensations corporelles comme la satiété et observer la différence entre «  J’ai faim » ou «  J’ai envie de manger »

 

En conclusion, le travail avec l'hypnose est une opportunité d’apprendre d’autres alternatives que celle de « manger ses émotions » lorsque un contexte difficile de notre vie survient ( Deuil, séparation, stress…) .

L’hypnose est un contexte pour choisir d’autre solutions pérennes, éthiques et écologiques en lien avec nos valeurs ( la légèreté...par exemple!)


Pour en savoir plus, permettez-vos de me joindre au 06 62 50 30 71 (laissez votre message si je suis en consultation, je vous recontacte dans les meilleurs délais)

 



  

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